C’est le pas que tous auraient dû franchir mais qu’aucun d’entre eux n’a osé. Reconnaître Jérusalem comme Capitale de l’état Hébreu ! Voilà l’audace dont a fait preuve Donald TRUMP et qui achève d’entretenir ce flou artistique auquel se livre la communauté internationale depuis 1948. En matérialisant sa décision du 06 Décembre dernier, le 45ème Président des USA vient de réparer une injustice inqualifiable qui n’aura fait qu’accroître les tensions dans la région du Proche-Orient.

Une libération totale pour le Peuple Américain
« L’heure est venue pour les Etats-Unis de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël. Alors que les présidents précédents avaient fait cette promesse de campagne, ils ont échoué à l’honorer. Aujourd’hui, je l’honore » déclarait le locataire de la Maison Blanche ce fameux 06 Décembre 2017 au grand dam des alliés des USA qui avaient visiblement sous-estimé le pragmatisme de celui qui a déjoué les prédictions les plus pessimistes dans sa confrontation avec la Démocrate Hilary CLINTON en Novembre 2016.

Ces propos de Donald TRUMP, au-delà de la ligne politique d’un homme convaincu de la nécessité de ‘’donner à César ce qui est à César’’, illustrent pertinemment le sentiment d’agacement de toute une frange de la population Américaine, lasse de voir ses dirigeants flotter sur cet igloo d’hypocrisie ahurissante qui voulait qu’on donne l’impression aux Arabes d’éviter de heurter leur sensibilité religieuse et aux Juifs qu’on ne saurait occulter cette vérité infaillible de l’histoire, selon laquelle Jérusalem leur appartient de façon indéfectible.

Les émeutes de Gaza : une branche cassée pour l’Europe
En dépit des cris d’orfraie surgissant çà et là, notamment des chancelleries Européennes et de leurs partenaires Arabes, le Président Américain s’est donné les moyens de mettre à exécution sa décision à la grande satisfaction d’un Peuple Juif indéfiniment malmené par les balbutiements de la diplomatie internationale. La réaction brutale des mouvements nationalistes Palestiniens, si elle est loin d’être surprenante, ne trouve de sens que dans l’adoubement tacite des états Européens qui auraient tout donner pour demeurer dans ce statu quo insoutenable pourvu que le cynisme politique continue de pousser des ailes.

Le fait est que la révolte des populations Palestiniennes à Gaza suite à l’inauguration ce Lundi 14 mai 2018 de l’Ambassade Américaine à Jérusalem aurait plutôt dû être condamnée par les Européens qui en décidant de se démarquer du dirigeant Américain comme ce fut notamment le cas de la France qui conçoit curieusement que les Palestiniens aient le droit à « manifester pacifiquement » et non que les Israéliens aient le droit ‘’de choisir’’ enfin ‘’leur capitale’’ comme le rappelait fièrement David FRIEDMAN, Ambassadeur Américain en Israël.

La symphonie reste inachevée
Ailleurs en Europe, on préfère avancer délicatement sur le sujet en évitant d’imiter Paris dans son aventurisme tâtonnant en appelant ‘’au calme et à la retenue’’. Quoiqu’il en soit, pour Donald TRUMP, ‘’Les Etats-Unis restent pleinement engagés à faciliter un accord de paix durable" mais cela ne saurait se faire dans la fourberie car "Ceci est un moment d'Histoire. Président TRUMP, en reconnaissant ce qui appartient à l'Histoire, vous avez écrit l'Histoire" selon les termes employés par le Chef du Gouvernement Israélien en rendant hommage à l’homme de la rupture.

Seulement, l’histoire est loin d’être achevé. Et elle ne pourrait être guérie qu’en puisant dans les tréfonds de son évolution. Comment en est-on arrivé là pour qu’une simple inauguration d’Ambassade braque le monde entier contre un peuple ? Qu’est-ce qu’on cherche à contourner en laissant la situation pourrir sur place dans une ville de Jérusalem que deux religions se disputent avec véhémence ? Après être entré dans l’histoire comme le Président l’Apôtre de la justice et de la vérité, ‘’l’heure est venue’’ pour Donald TRUMP de reconnaître au Peuple Juif son droit absolu à disposer de toute la terre de Judée-Samarie tout en offrant des conditions d’hébergement honorables à des ‘’frères’’ abusivement ballotés par le travestissement de l’histoire. Voilà certainement la clé du dénouement de cette crise interminable au Proche-Orient.

Raoul MOBIO
 

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