Dans le Bureau ovale, aux côtés de l'ex-détenu au cœur d'un bras de fer sans précédent entre les deux pays alliés, le président des États-Unis a remercié de manière appuyée son homologue turc Recep Tayyip Erdogan "pour avoir rendu cela possible". ll a estimé sur Twitter que la libération du pasteur allait "conduire à des relations bonnes, voire excellentes", s'attirant une réponse relativement froide du président turc qui s'est borné à appeler de ses vœux une bonne "coopération" après avoir mis en avant l'indépendance de la justice de son pays.

“D'une prison turque à la Maison Blanche en 24 heures. Ce n'est pas mauvais », a déclaré le président Trump.

Brunson a prié pour le commandant en chef du bureau ovale en disant: «Je vous demande de lui donner de la force. Je vous demande de le protéger ... faites de lui une grande bénédiction pour ce pays et remplissez-le de votre sagesse et de votre force. "  «Nous prions souvent pour vous en famille, ma femme et moi prions pour vous», a déclaré le pasteur au président.

Vendredi, un tribunal turc a confirmé la condamnation du pasteur chrétien pour terrorisme, mais l'a condamné à purger une peine d'emprisonnement, lui permettant de partir.
Le pasteur Brunson a été arrêté et détenu en Turquie depuis 2016. La Turquie a accusé Brunson d'avoir participé à un coup d'État de 2016 visant à renverser le gouvernement du président turc Recep Tayyip Erdogan.

Brunson risquait jusqu'à 35 ans de prison s'il était reconnu coupable d'espionnage, mais ces accusations ont été abandonnées vendredi. Dans le but de le faire libérer, la Maison Blanche a imposé des sanctions économiques en Turquie. «Nous sommes très reconnaissants envers tant de membres du Congrès qui se sont joints à nous, ont prié avec nous et se sont battus avec nous», a déclaré Brunson.

Le président Trump a déclaré que les États-Unis n'avaient rien abandonné en échange de la libération du ministre évangélique et avaient repoussé les informations selon lesquelles il avait accepté de lever les sanctions.