Le président du Conseil apostolique de l’Eglise évangélique de Réveil international (EERI), le Révérend René Kpan, a ouvert, samedi, au siège de son église à Abidjan-Riviera, les travaux de la conférence nationale de ses « leaders » locaux ivoiriens consacrée au bilan et perspectives des activités spirituelles, religieuses et sociales, en présence du directeur de la Promotion des libertés religieuses et de la Laïcité, Kouyaté Zoumana.

Président de cette église représentée en Afrique de l’Ouest et en Europe, le Révérend Kpan est largement revenu sur une dissension qui a fragilisé l’église, créée en 1981 mais officiellement reconnue en 1984. La justice a débouté ceux qui ont tenté de lui soustraire son siège abidjanais sous le prétexte que, créée initialement sous la dénomination d’Eglise évangélique de réveil de Côte d’Ivoire, elle est devenue, depuis 2011, Eglise évangélique de réveil internationale, « une autre église ».

« Ce n’est pas le cas. La justice reconnait une seule église », a-t-il clarifié, invitant les dissidents à la repentance pour bénéficier du pardon préconisé par la Bible.

Kouyaté Zoumana, qui représentait le directeur des Cultes, a salué l’organisation de cette assemblée générale qui marque « dans la démarche commune des fidèles vers le divin, un arrêt afin d’apprécier le chemin parcouru pour en esquisser des perspectives plus radieuses » (…), une initiative qui vise à rendre « le fonctionnement de cette organisation cultuelle plus harmonieux pour une Eglise d’avantage unie, fraternelle, dynamique et efficace au profit du renforcement de la cohésion sociale et de la paix en Côte d’Ivoire ».

Quelque 500 pasteurs issus des 28 régions nationales de cette église participent à cette activité à l’issue de laquelle la coordination du bureau national sera reconduite ou renouvelée, a indiqué le président du comité d’organisation, Denise Dion.

Outre la Côte d’Ivoire, l’EERI est présente au Bénin, en Mauritanie, au Liberia, en Italie, en Allemagne et en France. Chaque pays dispose d’un bureau national sous la supervision du Conseil apostolique dont le Révérend René Kpan assure la présidence à l’international. 

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