À Madagascar, les missionnaires brésiliens Fernando et Janaine Basso ont célébré Noël auprès du peuple Bara, un groupe encore peu atteint par l’Évangile, dans la région de Betroka. Ces derniers jours, ils ont parcouru plusieurs villages en proposant des représentations théâtrales pour rappeler la signification chrétienne de Noël.


« Nous proclamons avec joie : Jésus est né ! », a écrit Janaine sur Instagram. Fernando a, de son côté, insisté sur l’universalité du message : « Le Christ est né pour tous — pour les pauvres comme pour les riches (…) et c’est le message que nous proclamons fidèlement : le salut ne se trouve qu’en lui. », rapporte Guiame.

Un temps fort s’est déroulé à l’école FITIA, où la mission enseigne aux enfants à lire et à écrire. Une pièce de théâtre retraçant la naissance de Jésus à Bethléem y a été jouée, rassemblant environ 2 000 enfants et leurs familles. Les élèves ont reconstitué la scène à travers chants et danses, en proclamant le salut en Christ.

À l’issue de la représentation, les missionnaires ont distribué plus de deux tonnes de riz (environ 2,5 tonnes) aux familles les plus démunies, ainsi que des paquets de friandises pour les enfants (bonbons, chewing-gums, chocolats). « Nous avons eu la joie de distribuer des bonbons, des pâtes et du riz. Les familles ont pu emporter de la nourriture (…) et vivre un précieux moment pour célébrer la venue du Christ », a témoigné Janaine, soulignant que « l’Évangile n’est pas seulement proclamé, il est vécu ».

Installés auprès des Bara depuis 11 ans, Fernando et Janaine Basso poursuivent leur mission avec l’appui de Mission Zero et de la MIAF (Africa Inland Mission). Les Bara, éleveurs et agriculteurs semi-nomades vivant dans le sud montagneux de Madagascar, pratiquent majoritairement une religion animiste et restent fortement marqués par des pratiques traditionnelles.

Parmi les stratégies d’annonce figure la projection du film « Jésus » dans les villages. Depuis 2017, cette initiative aurait permis d’atteindre 419 villages et de toucher plus de 100 000 personnes. Dans un entretien accordé à Guiame, Fernando Basso expliquait ce choix : les Bara transmettent leur culture et leur foi par l’oral, la Bible n’étant pas intégralement traduite, et une grande partie de la population ne sachant pas lire.
 

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