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Date de publication : mercredi 30 juillet 2025 - Source : Ichretien.com avec Autre Presse AfriqueRDC - Massacre de plus de 40 fidèles à Komanda : Les ADF vengent leur repli en Ituri![]()
Dimanche 27 juillet 2025, plus de 40 fidèles catholiques ont été massacrés lors d'une veillée de prière à Komanda, dans la province de l'Ituri, au nord-est de la République Démocratique du Congo (RDC). L'attaque a été menée par des djihadistes du groupe des Forces Démocratiques Alliées (ADF), un groupe terroriste islamiste actif dans la région. Cette tragédie a été confirmée par un communiqué des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).
Les victimes étaient réunies pour une célébration liturgique spéciale marquant le centenaire d’une congrégation catholique locale. Les assaillants, membres des ADF, ont attaqué les participants en les accusant d’être des « chrétiens en croisade », en lien avec les tensions religieuses dans la région. Selon le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole de l’armée congolaise dans le secteur de l’Ituri, ces attaques ont été menées par des terroristes qui, « pourchassés en profondeur et traqués en permanence » par les armées congolaise (FARDC) et ougandaise (UPDF), ont cherché à se venger sur des civils sans défense afin de « répandre la terreur » et de détourner l’opération militaire conjointe de ses objectifs, rapporte l'ACP. Des images choquantes, largement partagées sur les réseaux sociaux, montrent des corps mutilés et ensanglantés, certains victimes de blessures infligées à la machette, d’autres tuées par balles. Ces scènes de violence insoutenable ont suscité une indignation mondiale, mettant en lumière l’ampleur de la terreur semée par ces djihadistes. Les ADF, groupe islamiste d’origine ougandaise, étaient initialement actifs dans la région de Beni, à la frontière avec l’Ouganda, avant de se déplacer plus au nord, dans la province de l'Ituri, en raison des offensives militaires conjointes menées par les armées congolaise et ougandaise. Ces rebelles ont intensifié leurs attaques contre des populations civiles innocentes en représailles aux actions militaires qui ont délogé leurs bases dans la région. La province de l'Ituri, en état de siège, est devenue un terrain de violences extrêmes, avec des groupes armés qui continuent de semer la terreur dans les zones rurales. Face à cette violence persistante, l'armée congolaise (FARDC), soutenue par l'armée ougandaise (UPDF), reste déterminée à traquer sans relâche les membres de l’ADF, jusqu’à leur dernier retranchement, a souligné le porte-parole militaire. « Nous continuerons de pourchasser ces hors-la-loi », a-t-il affirmé, assurant la population de la volonté des forces de sécurité de sécuriser la région et d’éradiquer la menace terroriste. Depuis plusieurs années, l’Est de la RDC, et en particulier la province de l’Ituri, est le théâtre d'attaques répétées de groupes armés tels que les ADF, les Forces patriotiques pour la libération du Congo (FPLC), ainsi que des groupes rebelles soutenus par le Rwanda. Ces conflits armés ont causé la mort de milliers de civils et déplacé des centaines de milliers d’autres, plongés dans des conditions de vie extrêmement difficiles. L'État de siège décrété en 2021, bien que destiné à renforcer la sécurité, n’a pas permis de stopper la violence endémique. Les répercussions de cette nouvelle attaque viennent alourdir la situation sécuritaire déjà très fragile de la RDC. L’attaque contre des civils dans un lieu de culte, un acte particulièrement odieux, souligne la brutalité de la guerre qui déchire le pays et les défis colossaux auxquels les autorités congolaises sont confrontées pour assurer la sécurité des populations. La communauté internationale continue de suivre de près l’évolution de la situation en RDC, avec des appels à des actions plus fermes contre les groupes terroristes opérant dans la région. retour QUE PENSEZ-VOUS DE CET ARTICLE
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