Ce matin-là, une jeune femme nommée Rebekah, qui a passé des jours à pratiquer la musique qu'elle rêvait de chanter dans l'église de Sion dans la ville de Batticaloa, était à la librairie de l'église lorsqu'un terroriste a fait exploser une bombe dans son sac à dos, tuant 30 personnes et en blessant des centaines. des gens.

Rebekah était parmi les blessés de la manière la plus traumatisante.

Ce qui s'est passé, cependant, est une histoire de rétablissement, de résilience et d'inspiration sur ce que Dieu fait à travers l' Église persécutée dans le monde.

«Les dimanches sont généralement très spéciaux pour nous. Le dimanche de Pâques était encore plus spécial parce que ma sœur et moi avons été invitées à chanter une chanson spéciale ce jour-là », a déclaré Rebekah à l'organisation chrétienne Open Doors dans un rapport publié le 12 février 2021.

Rebekah a rappelé que lorsque l'explosion s'est produite, elle ne pensait pas que c'était une bombe. «Je pensais que mon téléphone avait explosé», dit-il.

«Tout ce que je pouvais voir, c'était du feu… Même si mon sarai (vêtements) était en feu, je ne pensais pas au fait qu'il brûlait», dit la fille. «Je savais que j'allais mourir et aller au paradis. Mon seul objectif était de trouver Jésus.

Lors de l'attaque, le neveu de Rebekah a été tué et sa nièce a été aveuglée par l'explosion. Les brûlures au troisième degré couvrent complètement le côté gauche du corps de Rebekah et des parties de son côté droit.

L'histoire de Rebekah nous rappelle que nous avons beaucoup à apprendre de notre famille persécutée.

«Dans l'Église, parce que nous étions toujours ensemble, nous étions comme des frères. De nombreuses personnes ont été préparées à rencontrer Jésus, elles sont fermes dans leur foi », a-t-elle dit.

Comment Rebecca a-t-elle pu faire face au terrible incident et encore s'accrocher à Jésus aujourd'hui?

Elle a dit que «c'est principalement à cause de la grâce de Jésus-Christ. Deuxièmement, notre pasteur nous a enseigné ce chemin.

«De nombreuses personnes ont dit que je ne pourrais peut-être plus marcher et qu'elles pourraient avoir besoin de m'amputer le bras. Mais quand j'ai repris conscience, parce que j'étais ferme dans ma foi, ils ont aussi commencé à avoir de l'espoir », a-t-elle dit.

Rebekah a passé 60 jours à l'hôpital. Les médecins ont dit qu'elle ne pourrait mettre ses pieds au sol qu'après 80 jours. «Mais j'ai dit aux médecins que j'essaierais de marcher que je n'avais pas besoin d'être tenue. J'ai pensé que je si tenaiss la main de Jésus, je pourrai marcher », se souvient-elle. "J'ai commencé à marcher en 45 jours".

«Je n'ai rien cru de négatif», a-t-elle dit. "J'ai commencé à penser, je peux tout faire par celui qui me fortifie. Alors je me suis dit: je peux."

Aujourd'hui, presque deux ans plus tard, Rebekah continue de chanter et de poursuivre sa foi.

«J'ai affronté beaucoup de choses pour le Christ. Même si quelque chose comme ça se reproduit, nous sommes prêts à y faire face », a-t-elle déclaré. «Pouvoir souffrir pour le Christ est une chose précieuse, il a souffert pour nous. Par le sang que Jésus a souffert pour nous, il a fait de nous un trésor inestimable pour nous préparer à de telles choses », a-t-elle dit.

Moins de 8% des quelque 20 millions de personnes au Sri Lanka sont des chrétiens. Soixante-dix pour cent sont bouddhistes, selon le recensement du pays en 2012, 12,6% sont hindous et 9,7% sont musulmans.