Selon le Christian Post, le pasteur Keshab Raj Acharya a été arrêté pour la première fois le 23 mars pour avoir diffusé ce que les autorités gouvernementales considéraient comme de «fausses informations» pour avoir déclaré que les prières pouvaient guérir le COVID-19.

Le pasteur a été placé en détention à son domicile à Pokhara, dans la province de Gandaki Pradesh. Il a été libéré le 8 avril de cette année et remis en prison pour outrage religieux et prosélytisme.

Après plus de trois mois de prison, il a été libéré le 3 juillet après avoir payé une caution égale à environ 2500 dollars, rapporte Morning Star News.

La police népalaise dans une déclaration vue par le Christian Post a déclaré que des policiers de Kaski avaient arrêté le prédicateur pour avoir induit le public en erreur en publiant de fausses informations sur les réseaux sociaux sur le nouveau coronavirus. La police a cité une vidéo YouTube montrant qu'il appelait le coronavirus un esprit pervers et le réprimandait au nom du Christ.

Selon le Himalayan Times , le pasteur aurait déclaré dans la vidéo que COVID-19 ne pouvait rien faire aux disciples de Jésus-Christ et leur aurait dit que le virus «ne pouvait même pas toucher les disciples de Jésus».

Open Doors USA classe le Népal au 32e rang sur sa liste de surveillance mondiale de 50 pays où il est le plus difficile d'être chrétien. La persécution contre les chrétiens s'est aggravée en 2017 lorsque le parlement népalais a adopté une loi interdisant les conversions religieuses et «la souffrance des sentiments religieux».