Deux familles chrétiennes ont été forcées de fuir leur village après avoir été attaquées par une foule.

Le harcèlement a commencé le 2 juillet, lorsqu'une foule d'environ 35 villageois est entrée dans une maison de prière dans le village et a agressé verbalement ceux qui étaient présents. Le lendemain, la même foule a fait irruption dans la maison de prière et l'a saccagée, agressant le pasteur de la maison de prière, Vikas Gupta. Les assaillants ont menacé de violer et d'assassiner toutes les personnes rassemblées. Ils ont également promis de brûler l'endroit si les chrétiens ne quittaient pas le village de Dassmora dans le district d'Azamgarh, Uttar Pradesh.

Le pasteur Gupta a ensuite été traîné au sanctuaire du temple local où il a été forcé de s'incliner devant une idole et de promettre de ne pas demander l'aide de la police. En conséquence, les victimes n'ont pas encore déposé de rapport de première information (FIR), qui est requis pour que la police ouvre une enquête.

Le 4 juillet, la foule a une nouvelle fois attaqué la maison de prière, abattant les murs, brisant les fenêtres et les portes et détruisant la moto du propriétaire. Suite à cette troisième attaque, des chrétiens locaux ont informé le poste de police de Bardah de l'incident.

La police a par la suite arrêté cinq hommes dans le cadre de l'attaque, mais d'autres agresseurs ont de nouveau frappé la maison de prière en représailles. Les autorités locales disent que les villageois violents ont causé environ 2 roupies Lakh (environ 2 000 £) de dégâts matériels.

Après les arrestations, une foule s'est rendue au poste de police et a demandé la libération des hommes. Étonnamment, la police a obéi.

À la lumière de cette évolution, les deux familles chrétiennes vivant dans le village se sont alors réfugiées au poste de police avant de déménager dans un endroit non divulgué. Selon CSW, le 5 juillet, la police a arrêté cinq suspects après qu'une FIR a été déposée contre eux.

Le directeur général de CSW, Mervyn Thomas, a déclaré: «Nous sommes profondément préoccupés par les attaques répétées que ces familles ont dû subir. Ils ont perdu à la fois leur gagne-pain et leur liberté fondamentale de culte.

"Nous exhortons la police locale à enquêter correctement sur cette affaire et à traduire les coupables en justice. Nous appelons les autorités à prendre des mesures correctives pour que ces familles puissent reprendre leur mode de vie et soutenir la foi des autres chrétiens des villages environnants. "  

retour