L'église de Mieraskerk, située à la périphérie de Rotterdam, aux Pays - Bas , a été la cible d'une explosion dans les premières heures de mardi (30). La police néerlandaise, qui enquête sur l'attaque, a déclaré que les dégâts avaient été causés par des feux d'artifice.

Vers 4h30 du matin, la police a été appelée par des voisins qui ont entendu une forte détonation. Les images de la caméra de sécurité montrent une personne avec une cagoule sur la tête plaçant l'explosif devant l'église, causant des dommages au temple.

Martijn Vroom, le maire de Krimpen, la municipalité où se trouve l'église, a qualifié cet acte d'inacceptable. «Je suis en colère et triste. Il s'agit d'une explosion près d'un bâtiment qui est l'endroit préféré de la communauté pour tant de gens. C'est vraiment horrible », a-t-il déclaré à la presse néerlandaise.

Une femme qui vit près de l'église a déclaré à la chaîne hollandaise NOS qu'elle avait été réveillée par une "grosse explosion". «Mon mari et moi avons immédiatement pensé: c'est dans l'église. C'est vraiment triste que vous vous attendiez à quelque chose comme ça ».

La police tient compte du fait que l'incident peut être lié à ce qui s'est passé le week-end dernier. L'église de Mieraskerk a attiré l'attention des médias en organisant un service auquel ont assisté des centaines de fidèles, tandis que les restrictions des Pays-Bas limitent les réunions publiques à moins de 30 personnes.

En raison des lois sur la liberté religieuse, le gouvernement néerlandais n'est pas autorisé à intervenir dans les églises ou à imposer des amendes.



Un journaliste s'est approché des fidèles pour obtenir des informations sur la secte et a fini par s'engager dans une dispute avec un homme de 43 ans. Le professionnel a signalé qu'il avait été agressé. Hier, le conseil des congrégations réformées des Pays-Bas ( OGGiN) a présenté ses excuses pour cet incident.

Dans son sermon, le pasteur Anthonie Kort van de Mieraskerk a parlé de l'approche des médias à l'égard des ouvertures d'églises aux Pays-Bas. "Nous avons dû faire face ce matin à des choses que nous pouvons mieux comprendre lorsque nous sommes harcelés et tourmentés, et quand il y a des troubles."

Un secrétaire de l'église auxiliaire a souligné que les restrictions de Covid-19 s'appliquent au temple. «Il y a un mètre et demi parmi les visiteurs, seules les familles sont réunies. L'utilisation de masques n'est en fait pas obligatoire, mais nombreux sont ceux qui les portent volontairement. »

Une résidente locale qui a été surprise par l'accident a déclaré à NOS Radio 1 News qu'elle craignait d'autres incidents. «Je ne suis pas d'accord avec tout», a-t-elle dit, faisant référence à l'ouverture de l'église. «Je suis moi-même dans un groupe à risque. D'un autre côté, je connais les gens de cette église, et ce sont des gens très gentils ». 

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