Après plus de 20 ans d'attente et de luttes contre l'infertilité, Jucimária Mendes, pasteure à l'Église Faith Community d'América, São Paulo, a partagé son témoignage de miracle. Diagnostiquée avec des fibromes, des ovaires polykystiques et de l'endométriose profonde, la pasteure a vu son rêve d'avoir un enfant se réaliser après une longue période de souffrance et d'incertitude.


Le couple chrétien, Jucimária et Mateus Mendes, avait l'espoir d'agrandir leur famille depuis plus de deux décennies. Mais les pronostics étaient mauvais : "J'ai trois fibromes, des ovaires polykystiques et j'aurai 42 ans en décembre. Nous devions faire une FIV cette année, mais les médecins ont dit qu'ils ne pouvaient rien garantir", a expliqué Jucimária lors d'un service religieux, rapporte Guiame.

En 2019, Jucimária a également traversé l'épreuve d'une fausse couche, perdant son bébé Noah à presque cinq mois. Après avoir appris que la FIV pouvait également échouer, elle s'est engagée dans une prière intense de 60 jours pour demander l'intervention divine.

Le quarantième jour de sa prière, lors d'une réunion de femmes, la pasteure Carolina, "un instrument de Dieu", lui a prophétisé : "Cela fait aujourd'hui quarante-deux jours que je te vois au petit matin." Quelques jours plus tard, une autre pasteure, Lilian, lui a posé une question décisive : "Ma fille, crois-tu que Dieu peut faire quelque chose avant la FIV ? Qu'il peut le faire avant tout autre chose ?" À ce moment, Jucimária a répondu avec foi : "J’y crois. Le Seigneur le peut." Elle ignorait encore qu'elle était déjà enceinte de deux semaines.

Ce fut un véritable miracle : Jucimária attend maintenant une fille, qu'elle a décidé de nommer Liz. Elle est actuellement enceinte de six mois. "Dieu n’a pas changé ! Et sa grâce est pour tous !", a-t-elle témoigné, encourageant ceux qui attendent des réponses de Dieu à persévérer : "Le miracle est à venir. Ne renoncez pas. Son timing est parfait. Sa promesse ne manque jamais."

Jucimária a également partagé son ressenti face à l'anxiété qu'elle avait ressentie à l'approche de ses 40 ans, se sentant "en retard" par rapport à d'autres personnes de son entourage. Cependant, un ami lui a rappelé : "Chacun son rythme", des paroles qui l'ont profondément touchée et lui ont redonné espoir. "La vie n’est pas une course, c’est une chanson, et chaque mélodie a son temps pour commencer, ses pauses et son apogée", a-t-elle expliqué.

Le message de la pasteure est clair : "Le temps de chacun n'est pas défini par l'horloge humaine, mais par le calendrier éternel de Dieu."
 

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