Un prédicateur kenyan a perdu dans une affaire de la Haute Cour pour rester en Grande-Bretagne après avoir été accusé de «vol d'enfant» dans son pays natal.

Gilbert Deya, 65 ans, qui a dirigé une église évangélique à Peckham, au sud-est de Londres, a été recherché par les autorités kenyanes depuis 2004 pour des accusation de vols d'enfants. 

Deya, qui a mené une longue bataille légale pour rester au Royaume-Uni, nie tout acte répréhensible. Cependant, deux juges à Londres ont statué qu'il n'avait «aucun motif discutable» de demander un contrôle judiciaire dans sa dernière tentative de bloquer l'extradition pour être jugé.

Le pasteur a d'abord été arrêté au Royaume-Uni en décembre 2006 suite à la délivrance d'un mandat d'arrêt international par le tribunal du magistrat en chef à Nairobi, au Kenya.

Il aurait déclaré qu'il pouvait livrer des «bébés miracles» à des femmes post-ménopausées ou stériles en Grande-Bretagne.

Une fois que les femmes ont été convaincues qu'elles étaient enceintes, elles se sont rendues au Kenya avec sa femme Mary, où elles «ont accouché» dans les cliniques de la rue et ont eu un bébé.

Les nourrissons auraient été retirés de leurs vrais parents.

Plus de 50 familles à Nairobi ont déclaré que leurs enfants avaient été volés. Les enquêtes dilignetées par la police ont abouti sur la piste du pasteur Gilbert Deya et sa femme.

Le ministre de l'intérieur, Jacqui Smith, a ordonné son extradition en 2008, alors que Theresa May l'a fait encore une fois après de nouvelles enquêtes en 2011. 

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