L’organisation d’un congrès reste d’ordinaire quelque chose de fastidieux et très complexe. L’Union de la Jeunesse de l’Alliance Chrétienne (UJAC) a confié l’organisation de son 13ème congrès à une équipe conduite par un fin stratège dans l’organisation, il se nomme Armand N’da. Face aux difficultés liées à l’organisation, Armand N’da et son équipe ont su gérer toutes les situations complexes qui se sont dressées sur leur chemin. Ichretien.com l’a rencontré pour mieux appréhender sa gestion du 13ème congrès de l’UJAC.

Ichretien.com : Armand N’da bonjour, vous êtes le Président du Comité d’Organisation (PCO) du 13e congrès des Jeunes de l’Alliance Chrétienne. Quels sentiments vous animent actuellement ?
Armand N'da : Les sentiments qui nous animent sont des sentiments de joie. Je suis très heureux de retrouver des frères qui nous viennent des pays limitrophes de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique Australe. Cependant en tant que PCO, je puis vous dire que nous avons du pain sur la planche. Nous avons diverses situations difficiles à gérer, d’abord au niveau de l’accueil. Quand toutes les délégations viennent en même temps et à la même heure, nous sommes débordés.

Il y a aussi au niveau de l’hébergement, certaines personnes qui n’ont pas l’habitude de prendre part à de telles rencontres, qui veulent retrouver le bien-être qu’ils ont chez eux. Pour nous c’est de les rassurer et de chercher à prendre leurs doléances en compte et de les régler selon nos capacités. Mais après quelques jours, la pression a considérablement baissée.

Au niveau de la technique, nous avons eu des situations plus compliquées avec la venue de la pluie et d’un grand vent qui a mis tout sans dessus dessous. Il nous a fallu tout reprendre. Dieu sachant faire les choses, nous croyons que tout est en train de rentrer dans l’ordre. C’est ce que je peux vous présenter comme difficultés. Vous savez que la gestion des hommes n’est toujours pas facile. Mais il y a toujours de la joie à les gérer.

Le thème du congrès est « Jeunesse de l’Alliance Chrétienne, lève-toi et brille ». Quelle est votre impression quant à ce thème ?
Je crois que ce thème est évocateur. C’est un thème d’actualité. Parce que nous savons qu’aujourd’hui notre monde va mal. Il est dans l’obscurité et a besoin de lumière ; une lumière spirituelle, une lumière économique, sociale et de savoir vivre. Ce thème doit nous engager, nous chrétiens surtout d’Afrique. Puisque L’UJAC c’est l’Alliance de la Jeunesse Chrétienne en Afrique, nous devons déjà impacter sur notre continent. Voici un autre thème, l’immigration. Ce thème cadre bien avec la situation de la jeunesse.

Nous pensons que l’église peut jouer un rôle déterminant dans la résolution de ce phénomène. Ces deux thèmes doivent nous amener à prendre conscience qu’il y a beaucoup à faire. On a souvent entendu que l’Afrique est un continent maudit. Alors que c’est un continent béni, richement béni qui peut relever beaucoup de défis devant n’importe quel autre continent.

À combien de congressistes sommes-nous déjà ?
Nous sommes à 1300 congressistes venus de six pays. Avec le pays hôte, nous avons sept pays. Si vous me permettez de les citer : il y a le Burkina qui nous a présenté 173 congressistes, le Mali, 92 congressistes, la Guinée est venue avec 135 et le Gabon avec 18 congressistes. La RDC n’a pu prendre part, vu les élections législatives qui se tiennent chez eux. La Côte d’Ivoire a présenté le plus grand nombre de congressistes.

Au terme de cette entrevue, en tant que Président du Comité d’Organisation, à quoi devons-nous nous attendre pour la suite des événements ?
Que la gloire revienne au Seigneur. Mais je demande à tous les congressistes de croire en l’avenir. Pour dire, l’avenir c’est le meilleur. Nous devons garder cela en espoir et nous avancerons toujours. Nous verrons que nous pourrons impacter l’Afrique et notre monde qui a soif de la parole de vie, c’est cette parole qui pourra guérir le monde.

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