Le dimanche 4 avril le Ministère Prophétique Christ pour la Délivrance des Âmes (MPCDRA) a célébré ces 17 ans d’existence. Pour comprendre ce parcours jalonné de difficultés et de victoire, le leader du MPCDRA, la prophétesse Sara Bakin, s’est prêtée à notre micro afin de faire un bilan à mi-parcours de la vision que le Seigneur Jésus lui a donné d’accomplir.
Prophétesse présentez-vous à nos internautes et présentez aussi votre ministère !
Shalom à tous, je suis la prophétesse SARA BAKIN, leader du ministère MPCDRA (Ministère Prophétique Christ pour la Délivrance et Restauration des Ames). Le ministère est né le 04 avril 2004 à Yopougon GESCO.
Parlez-nous des difficultés que vous avez rencontrées au début du ministère !
Nous avons rencontré beaucoup de difficultés, mais beaucoup de difficultés avec certains pasteurs qui nous ont persécutés. Mais par la grâce de Dieu, nous avons eu la force pour surmonter toutes ces épreuves.
Vous savez, avant de commencer je servais auprès d’un pasteur. Le Seigneur s’est d’abord révélé à mon pasteur, ensuite il me l’a annoncé. Mon pasteur m’a dit : « ma fille, il est temps d’aller bâtir », je lui ai dit que si cela était la volonté de Dieu, laissons-le se révéler encore à d’autres personnes.
Quelque temps après, le Seigneur se révèle à son ami intime dans le ministère. Plusieurs mois après, mon fils est cité dans une affaire de sorcellerie.
C’est ainsi que j’ai pris la résolution de chercher un endroit pour la délivrance de mon garçon. Ma quête m’a envoyée hors d’Abidjan, précisément à 59 Km sur l’autoroute. Le camp de prière s’appelait « Victoire ».
La servante de DIEU responsable du camp avait déjà reçu que je venait avec son enfant. Nous étions à deux kilomètres du camp et elle l’avait reçu déjà par le Seigneur. Quand nous sommes arrivés, mon fils et moi, elle a dit s’adressant à moi : « toi tu n’y retourneras pas maintenant, car tu as un appel sur ta vie ». C’est ainsi que je suis resté dans le camp pour une formation qui a duré 7 mois.
Au septième mois, je me suis retournée accompagnée de la servante de Dieu, responsable du camp de prière. Elle a prié pour moi afin de commencer le ministère à Yopougon GESCO.
Mon pasteur ne voulait toujours rien comprendre, il a commencé à me persécuter. Il m’accusait d’être une sorcière, d’être une féticheuse parfois. Malgré cela, Dieu permettait qu’il y ait des guérisons, des miracles et de nouvelles âmes qui arrivent. Nous avons affronté beaucoup de mépris de certains pasteurs, ça n’a pas été facile, mais nous avons tenu par la grâce de Dieu.
Nous avons tenu et le Seigneur nous a permis d’acheter un terrain pour l’église à Yopougon Niangon Azito. Ce terrain encore à fait l’objet d’autres épreuves. Nous avons acheté le terrain avec des individus et un beau matin une grande société dans l’immobilier de la place vient se présenter comme étant le vrai propriétaire du terrain.
Je dois dire que nous avons déjà bâti l’église sur le terrain et comme nous n’étions pas seuls dans cette affaire, plusieurs maisons ont été rasées jusqu'à notre niveau et un miracle s’est produit, la machine de démolition est tombée en panne devant notre église. La société a donc décidé que nous rachetions le terrain à nouveau avec elle. Ce que nous avons fait.
A la suite de toutes ces persécutions et ces difficultés que vous avez rencontrées, comment avez-vous réussi à tenir, qu’est ce qui faisait votre force ?
Face à toutes ces épreuves, je m référais beaucoup à la parole de Dieu. Quand le découragement arrivait, je bénéficiais du soutien de mon époux. Je dois dire aussi que la vie du prophète Jérémie me fortifiait dans mes temps de persécution.
Dimanche 4 avril 2021, vous avez jumelé la Pâques avec les 17 ans d’anniversaire du ministère. Aujourd’hui, quel bilan ?
Aujourd’hui, nous pouvons dire que l’église a eu certains acquis, sur le plan de la sonorisation, nous sommes satisfaits. Nous pouvons aisément faire nos évangélisations.
Sur le plan spirituel, nous avons plusieurs cas de guérison miraculeuse. Nous continuons de nous laisser conduire par notre Seigneur Jésus Christ. Au niveau de l’implantation, l’église a un terrain de 1200 m² sur lequel nous envisageons d’implanter un centre de prière. Nous sommes par la grâce de Dieu, présents à Yopougon GESCO, Yopougon Sogefiha, en France et notre siège est à Yopougon Niangon Azito. Sur chacune de ces églises, nous avons un pasteur principal qui administre l’œuvre du Seigneur.
Parlez-nous de vos projets !
Pour nos projets, nous envisageons construire un hôpital, une école académique, un camp de prière, je l’ai déjà dit. Nous voulons aussi construire sur notre terrain un centre de formation et enfin, nous voulons toujours continuer à soutenir les veuves et les orphelins.
Nous sommes au terme de cette entrevue quels conseils vous pouvez donner à ceux qui sont persécutés, ou qui rencontrent des difficultés dans leur début de ministère ?
Je voudrais dire à toutes ces personnes de persévérer, car nous ne sommes que des sarments secs. Le sarment frais a été persécuté plus que nous. Nous devons suivre l’exemple de Jésus et marcher dans ses pas. Quand tu es confronté à des difficultés, il faut se référer à celui qui t’appelé. Je voudrais encourager chacun de nous à porter notre regard sur Jésus ainsi, ainsi nous ne pourrons pas chuter. Moi, à chaque difficulté, je regardais à la vision, je la cultivais. J’inviterais mes frères et sœurs à prendre beaucoup de courage.
Réalisée par Ethan
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