Pour cette occasion le conseil d’administration de l’ABCI, conduit par Mon Seigneur Ignace Bessi Dogbo de l’église catholique, était réuni au grand complet et avait en face plusieurs représentants d’églises ivoiriennes.



Le discours du directeur de l’ABCI M.N’Gbesso Dominique s’est voulu clair qu’en aux défis rencontrés et aux perspectives pour la nouvelle année d’exercices. Le président a mis l’accent sur quelques difficultés financières de l’ABCI qui ont conduit à l’interruption de la diffusion des Saintes Écritures. Il est à noter que plusieurs efforts ont été déployés par le conseil d’administration de l’ABCI, ce qui a permis de maintenir le bateau ABCI.



Le bilan des projets a été un autre volet de la rencontre. Divisé en cinq niveaux, le bilan a mis exergue la traduction de la bible qui s’est déroulé autour de la langue Akyé, Baoulé, Anyin Morofo, Bété de Daloa et Dan. Chacun de ces projets a été conduit par l’ABCI et aidé par les fidèles des communautés, mais gagnerait à être plus suivi par les cadres des régions et des hommes de Dieu.

Pour les projets spéciaux, l’on a noté que le projet « La Foi Vient en Écoutant » s’est arrêté par faute de moyens financiers après la création de 3 groupes d’écoute à Guiglo. Le projet « Où est le Bon Samaritain Aujourd’hui » est programme qui lutte contre certaines pandémies tel que le VIH et le SIDA. Enfin vient le projet Alphabétisation, lui prépare les chrétiens à recevoir la bible traduite dans leur langue afin d’en faciliter son usage.



Au niveau de la production, M. N’Gbesso Dominique a reconnu que l’indisponibilité des manuscrits a conduit au ralentissement de cette activité, malgré quelques portions composées en 2017.

Pour la diffusion, fer de lance de l’ABCI, quelques difficultés ont été rencontrées. Ce sont les ruptures constantes de stocks liées à la limite de crédit et du système d’approvisionnement instauré par l’Alliance Biblique Universelle, cependant sur quatre commandes, deux ont pu être obtenues en 2017 avec 55 000 bibles.



L’ABCI a donc recommandé à ses partenaires de sensibiliser leurs fidèles à s’intéresser à la bible, à inscrire la bible sur la liste des fournitures de la catéchèse ou de l’école du dimanche, à passer la commande annuelle de la quantité et du type de Bibles et de régler 50% à la commande et 50% après la livraison.

Il est urgent de comprendre que l’ABCI veut ainsi pouvoir rembourser sa dette, mais aussi pouvoir faire barrage à la contrebande et empêcher les sociétés bibliques voisines de diffuser leurs produits en Côte d’Ivoire.



La collecte de fonds, une activité pilotée par le département relation avec les églises et l’extérieur, consiste à mobiliser des ressources financières auprès des personnes physiques, des églises et des institutions chrétiennes. Pour l’exercice 2017, ce département a pu réunir 77 577 612 FCFA, montant en nette baisse par rapport à l’an 2016 qui était à 77 903 383 FCFA. La raison est que les églises ont baissé leur contribution pour l’année 2017.



Sur le plan financier de l’ABCI, l’assemblée a constaté un chiffre d’affaire qui s’est amélioré, passant de 105 000 000 FCFA en 2016 à 236 000 000 FCFA en 2017. Tous ces chiffres sont engendrés par des achats de 119 000 000 FCFA en 2017 contre 19 000 000 FCFA en 2016. On peut aisément conclure que la clé des performances de l’ABCI est dans la disponibilité des Bibles.



Pour les perspectives, il faut noter que l’application du plan stratégique 2017-2019 marque l’introduction de trois langues nouvelles à traduire. Il s’agit de la bible en Gouro, en Ebrié et le nouveau testament en Abbey. L’ABCI veut aussi maintenir la flamme des relations avec les églises, les donateurs et la diaspora pour la sauvegarde des acquis de l’ABCI.

C’est par une photo de famille que cette 15ème Assemblée Général Ordinaire de l’Alliance Biblique de Côte d’Ivoire s’est refermée.

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Franck le choix de Dieu