Il y a des dates dans la vie d’un ministère qui restent gravées à jamais dans les annales. En effet, les fils et les filles de l’Eglise Missionnaire pour le Glorieux Evangile de Christ ont vécu un moment des plus mémorables dimanche dernier. Réunis en grand nombre ce jour, ils ont reçu la visite de l’Apôtre Jacques Assou Désiré, le père spirituel de leur leader et guide, l’évêque Evariste Séverin Dago.



Louange et adoration, prédication, prière en faveur du corps pastoral et Sainte cène ont meublé cette activité.

C’est un temple bondé de monde qui bouillait d’impatience à l’idée de rencontrer officiellement le géniteur dans la foi de son premier responsable. Superbement vêtus pour la circonstance, les membres de la communauté ont très tôt investi les lieux. Déjà au son de la louange, on pouvait les voir danser et chanter à tue-tête comme pour dire toute sa gratitude à l’endroit du Seigneur qui a occasionné la rencontre des deux hommes il y a de cela plus de 20 ans.



A l’arrivée de celui qui aujourd’hui est leur patriarche dans le Christ, c’est toute l'Église avec à sa tête l’évêque Evariste Dago qui a entonné un cantique des plus flatteurs.

Chargé de distiller le mot de bienvenue à leur hôte du jour, le Diacre Zako Arnaud a commencé par traduire toute la reconnaissance et la gratitude de l’assemblée à l’Apôtre Assou.



« L'EMGEC est une de vos œuvres. Elle est le fruit de la graine que vous avez plantée, car l'un de vos fils, son éminence l'évêque Evariste Séverin Dago est devenu un gros arbre aujourd'hui à l'ombre duquel est assis tout ce peuple et se repose une multitude d'enfants. Vous devenez donc pour nous ainsi, un patriarche. Nous voulons profiter de l'occasion qui nous est offerte pour vous exprimer et vous traduire tous les remerciements de l'Eglise Missionnaire pour le Glorieux Évangile de Christ pour tout le travail que vous avez accompli pour son leader, votre fils qui n'a jamais cessé de le reconnaître, de le témoigner et de parler de vous », a déclaré le Diacre.

L'évêque Evariste Dago quant à lui, heureux de cette visite qui l’honore au plus haut point a partagé avec sa communauté tous les détails de son histoire auprès de celui par qui Dieu s’est révélé à lui. C’est donc un homme plein d’émotions qui retracé son parcours personnel et a profité de l’occasion pour remercier son père dans la foi.

« Ce monsieur que vous voyez là, me réveillait chaque matin pour aller à l’église. Il arrivait souvent que je n'avais pas envie d’y aller, mais il trouvait toujours les mots pour me motiver. Il payait même mon transport et je n’étais pas la seule personne qu’il avait en ce moment sous son aile. Et même quand financièrement c’était compliqué, on marchait pour se rendre à l’église », a indiqué le premier responsable de l’EMGEC.



Prenant le peuple de Dieu à témoin, l’évêque Evariste Dago a profité de l’occasion pour encore une fois manifester toute sa gratitude à l’endroit de l’apôtre Assou Désiré.



Orateur principal de ce culte spécial d’actions de grâce, l’apôtre Jacques Assou Désiré, le leader de la Mission Apostolique et Pentecôtiste le Chandelier d’Or a instruit l’assemblée sur le thème : « Ne vous lassez pas de faire le bien ».

Tout au long de son intervention, il a démontré que faire le bien est une semence qui produit certainement des bénédictions. S’appuyant sur Galates 6 :9 et 2 Thessaloniciens 3 :13, il a inculqué au peuple de Dieu l’absolue nécessité de rester des hommes et femmes de bien car comme le confèrent les saintes écritures dans ces passages le Seigneur récompensera ces derniers au moment convenable.

Il a commencé par relever le fait que le monde devient de plus en plus méchant et ingrat, chose qui a tendance à changer le regard et la nature des gens.

« La méchanceté et l’ingratitude ont pris le pas sur les vertus à tel enseigne que les gens ne sont plus disposés à aider les autres. Ce matin je suis venu te dire que par l’Esprit de Dieu, le Seigneur te dit ‘’ n’arrêtes pas de faire du bien, ne te fatigue pas de faire du bien pendant que tu peux. Et les Saintes Ecritures révèlent qu’au temps convenable, l’on moissonnera les bénéfices de nos actes’’… », a souligné l’orateur.



Selon lui, la bible relate clairement cet état de fait en 1 Timothée 2 et invite les uns et les autres à garder un cœur pour Dieu.

« Le Seigneur sachant les choses nous avertit et nous prévient. Faites attention, ne regardez pas le monde pour vous conduire. Ne regardez pas les gens pour vous conduire. Mais regardez à Dieu, car dit-il dans le livre de Timothée ‘’ Saches que dans les derniers temps, il y aura des temps difficiles, car les hommes seront égoïstes, ils ne penseront qu’à leur intérêt…’’ », a relevé l’apôtre Assou.

Il révèle par ailleurs que chaque action de bien représente une semence et est récompensée par le Seigneur.



« Le Seigneur nous dit que quand tu fais du bien, tu moissonnes. Or, il y a moisson lorsqu’il y a eu semence. Ce qui signifie que chaque action de bien est une semence. Lorsque le Seigneur a créé l’univers, il a mis en place des principes et des règles qui sont liés à la personne, pas forcément à la foi. Si tu veux tu crois, si tu veux tu ne crois pas, mais saches que la terre a un fonctionnement. Et dans ce fonctionnement, il y a ce qu’on appelle la loi des semences et des récoltes », a souligné l’apôtre.

Aussi, l’orateur du jour a tenu à préciser que même à ses ennemis, le Seigneur demande de faire du bien. Se référant à Luc 6 :35, Romain 12 :20-21 et Romain 12 :14-18, il a mis en lumière le fait que le Seigneur demande de répondre au mal par le bien.



« La meilleure vengeance pour un enfant de Dieu c'est de faire du bien… A Dieu seul la récompense et la rétribution. Mais saches que lorsque tu fais du bien à quelqu’un, le vrai bénéficiaire de ce bien c’est toi-même », dira-t-il pour exhorter les membres de la communauté à ne pas changer de nature, même face à leurs ennemis.

Il a par la suite mis en garde les chrétiens et chrétiennes qui font preuve d'impatience en déclarant que ‘’le temps convenable’’ est défini par Dieu selon sa fidélité et son omniscience.

« La bénédiction de l’Eternel, non seulement n’est suivie d’aucun chagrin mais elle bénit sur mille générations. C’est pourquoi faites du bien pour vous, pour vos enfants, pour vos petits-enfants et pour vos arrières petits-enfants », a-t-il exhorté pour clore son propos.

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Eliakim