Le moment fort de cette cérémonie fut l’intervention du Dr Wilson Léon Maniema, venu spécialement du Canada pour exhorter les impétrants et l’assemblée sur le thème interpellant : « L’infiltration de l’occultisme dans le milieu chrétien ». Avec une parole tranchante, il a mis en garde les récipiendaires contre les dérives actuelles dans certaines églises.

« Cette journée de remise de diplôme marque le début d’une noble responsabilité : défendre la saine doctrine et promouvoir un christianisme authentique. L’Église traverse des temps difficiles, marqués par le fanatisme et la corruption spirituelle. Ce n’est pas pour la célébrité ni pour les biens matériels que nous servons Dieu, mais pour le salut des âmes. », a-t-il martelé, s’appuyant sur 1 Timothée 1:1-4.

Il a aussi dénoncé l’influence croissante de pratiques ésotériques au sein de certaines communautés chrétiennes, soulignant que « beaucoup d’églises sont devenues des sanctuaires de Satan », avant de rappeler que « l’onction vient de Jésus seul, pas d’un mur, ni d’une rivière ».

À l’endroit des nouveaux ministres, il a recommandé : « Supportez et tenez, refusez la séduction. Marchez dans la crainte et dans la sanctification. Le Seigneur à ses yeux sur vous. »

Prenant la parole, le directeur des études, Pasteur Konan Lucien, a présenté les atouts de l’institut, encourageant les serviteurs de Dieu désireux de se former à intégrer FCS-CI. Il a annoncé que la rentrée académique 2025 est prévue pour septembre et lancé l’appel : « Avec FCS, mieux s’équiper aujourd’hui pour mieux servir demain. »

Quant au président de promotion, Pasteur Koua Jean Noël Assie, il a rendu un vibrant hommage à l’Institut et à son président Afrique-Europe, le patriarche Dr Albert Amoikon Adadé, pour la qualité de l’enseignement reçu :

« Ce que nous avons appris ici est d’une richesse extraordinaire. Nous invitons tous les appelés et même les pasteurs déjà en activité à ne pas hésiter à se faire former. »

Prenant la parole pour clôturer la cérémonie, le Patriarche Dr Albert Amoikon Adadé a exprimé sa reconnaissance au corps enseignant et appelé à une réforme profonde dans la manière dont sont ordonnés les serviteurs :

« Il est temps que l’Église soit dépolluée de pasteurs non formés et de bandits spirituels. »

Il a ainsi annoncé une réforme majeure : l’ordination ne sera plus automatique à la fin des études. Elle se fera désormais sur demande, après prière et examen spirituel.

Les 21 récipiendaires du jour ont ensuite reçu leurs parchemins des mains du Patriarche et d’éminents hommes de Dieu. Une étape importante dans leur parcours, mais aussi le début d’une mission spirituelle exaltante et exigeante.

À ce jour, plus de 2 000 serviteurs de Dieu ont été formés par le Freedom Covenant Seminary Côte d’Ivoire, qui continue de s’affirmer comme un centre d’excellence pour l’enseignement théologique et pastoral.
 
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