Aime la page Facebook.com de iCHRETIEN.COM !

Et Rejoins la Communauté du
Premier Portail Chrétien de Côte d'Ivoire !


ACTUALITE

Date de publication : mardi 28 juin 2022 - Source : Lemonde.fr

Cameroun

Plus de 30 villageois tués dans des combats intercommunautaires


Plus de 30 villageois tués dans des combats intercommunautaires
Plus de 30 villageois, dont des femmes et des enfants, ont été tués dans l'ouest du Cameroun dans une attaque menée durant le week-end par une ethnie rivale, ont annoncé lundi 27 juin à l'AFP l'Église presbytérienne, une ONG locale et une source militaire.

Le massacre, au cours duquel des hommes, des femmes et des enfants ont été brûlés et mutilés, a été perpétré, samedi et dimanche, dans le village de Bakinjaw de la commune d’Akwaya, proche de la frontière nigériane, a assuré, par téléphone, le révérend Fonki Samuel Forba, porte-parole de l’Eglise presbytérienne du Cameroun. « Plus de 30 personnes ont été tuées », a-t-il ajouté.

Ce drame s’est déroulé dans la région du Sud-Ouest, l’une des deux régions anglophones du Cameroun, où un conflit très meurtrier oppose depuis plus de cinq ans des groupes armés séparatistes aux forces de l’ordre, dont les civils sont les principales victimes. Mais rien ne semble, pour l’heure, lier le massacre à cette guerre, selon les sources contactées par l’Agence France-Presse qui ont toutes confirmé les mêmes circonstances et le bilan.

Des maisons incendiées
« Tout a commencé par un conflit foncier entre les Oliti et les Messaga Ekol d’Akwaya (…) le 29 avril, les Oliti ont attaqué et tué plusieurs Messaga Ekol dans leurs fermes, les Oliti ont, ensuite, mobilisé et reçu le soutien d’hommes armés qu’ils avaient engagés et ils ont lancé de très violentes attaques inhumaines et destructrices contre les Messaga Ekol », a, ensuite, précisé le révérend Forba dans un communiqué. « Dans ces attaques, des maisons ont été incendiées et des personnes brûlées dans leurs maisons, certaines ont également été décapitées », précise, de son côté, l’Eglise presbytérienne.

Cinq Nigérians figurent parmi les morts, selon le communiqué, qui contient des photos des cadavres d’une dizaine de victimes, dont celles d’enfants, allongées sur le sol en terre battue d’un village, certaines calcinées ou mutilées. L’Eglise presbytérienne assure que les clichés ont été pris dans le village après l’attaque. « Des hommes armés ont lancé une attaque sur la communauté Messaga, des jeunes gens, des femmes, des enfants et même des personnes âgées ont été tués. Certaines ont été tuées dans leurs maisons, d’autres alors qu’elles se rendaient aux champs », a précisé, pour sa part, l’officier de l’armée.

« Il y a une guerre intercommunautaire qui dure depuis des années à Akwaya. Les Oliti, qui habitent le centre [du district] d’Akwaya, sont régulièrement victimes des attaques des populations voisines. Ils se sont révoltés et c’est ce qui a conduit au bain de sang », a assuré le responsable d’une ONG locale.

Conflits entre ethnies fréquents
Les conflits entre communautés ou ethnies sont fréquents au Cameroun, mais les plus meurtriers sont localisés plutôt dans l’extrême nord du pays. A la fin du mois de décembre 2021, au moins 44 personnes avaient été tuées et 111 blessées en deux semaines dans la région de l’Extrême-Nord, enclavée entre le Nigeria, le Tchad et le Niger, une zone où ces affrontements sont relativement fréquents de part et d’autre des frontières.

Les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sont le théâtre, depuis plus de cinq ans, d’un conflit meurtrier entre des groupes armés réclamant l’indépendance d’un Etat qu’ils appellent l’« Ambazonie » et des forces de sécurité massivement déployées par le pouvoir du président Paul Biya, 89 ans, qui dirige le Cameroun d’une main de fer depuis près de quarante ans.

Une partie de la minorité anglophone de ce pays dominé par les francophones s’estime ostracisée et marginalisée. Le conflit a fait plus de 6 000 morts depuis la fin de 2016 et forcé plus d’un million de personnes à se déplacer, selon l’ONG International Crisis Group (ICG). Les rebelles comme les militaires et les policiers sont régulièrement accusés par les ONG internationales et l’ONU de commettre exactions et crimes contre les civils. Lundi, l’ONG internationale Human Rights Watch (HRW) a de nouveau déploré dans un rapport que les rebelles séparatistes commettent des « violations graves des droits humains » dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Elle a aussi accusé « les forces gouvernementales » des mêmes violations.

Le Monde avec AFP

 


Debarasez-vous de la fatigue générale !


retour

QUE PENSEZ-VOUS DE CET ARTICLE


Publicité instruments de Musique



GETHSEMANE : TEMOIGNAGES EXCLUSIFS
Pasteurb ADE Landry: J'ai échappé au banditisme et à la rue grâce à JESUS
Pasteurb ADE Landry: J'ai échappé au banditisme et à la rue grâce à JESUS Le pasteur ADE Landry nous partage dans le cadre de notre rubrique Gethsemane, les difficultés de son ministère.
ICHRETIEN.COM



REJOIGNEZ-NOUS






FAITS ET BIBLES
Un pasteur converti à l'Islam, "je me suis réveillé avec le nom de Mohammed écrit sur ma main"
Un pasteur converti à l'Islam, Le pasteur de l'église évangélique pentecôtiste "Réveillée" à Bébédjia s'est converti à l’Islam. Il a décidé d’officialiser sa conversion ce 2 mai à l’occasion de la fête de...
Ichretien.com




ichretien.com :le Portail Chrétien de Côte d'Ivoire


Ichretien.com - Le Portail Chrétien de Côte d'Ivoire - Actualité Chrétienne Ivoirienne et Internationale 24 h/24 | Ensemble, Transformons des vies en ligne ! Tous droits réservés
Ichretien.com est une Marque du Groupe WINCOM - Tel : (+225) 58 58 18 58 / (+225) 08 60 60 04 - Siège Social : Abidjan - Côte d'Ivoire