Je voudrais profiter de l’occasion de la célébration de Pâques chrétienne pour éclairer certains milieux chrétiens qui font la confusion consciemment ou inconsciemment entre la PESSACH, surnommée Paque juive, et la Pâques chrétienne. Diverses annonces sur la toile rivalisent d’imagination pour mobiliser le maximum de personnes autour de l’événement spirituel du dimanche 31 mars 2024, jour de la commémoration de la résurrection de Jésus-Christ.
La Pâques chrétienne est la fête la plus importante et la plus anciennement attestée du christianisme (catholique, protestant, évangélique, pentecôtiste et autres ministères itinérants). Pour les chrétiens qui reconnaissent en Jésus le Messie, la Pâques commémore la résurrection trois jours après la Cène, c’est-à-dire le dernier repas que le Seigneur a célébré avec ses disciples lors de la PESSACH, dite fête de Paque juive. D’un point de vue théologique, par sa mort et sa résurrection, Jésus-Christ (Fils de Dieu) rachète l’homme et l'exempte de l'esclavage du mal et du péché (mystère de la rédemption). Ainsi, la Pâques représente la victoire de la vie sur la mort.
L'histoire nous enseigne que la Pâques chrétienne est fixée par le concile catholique de Nicée au premier dimanche après la première pleine lune qui suit le 21 mars. Les églises occidentales, qui ont adopté le calendrier grégorien, célèbrent souvent la Pâques à une date différente de celle des églises orthodoxes, qui elles se réfèrent toujours au calendrier julien. Le décalage peut aller jusqu’à cinq semaines selon les années.
Si la date de la Pâques chrétienne a été fixée par une assemblée de prêtres au IVe siècle de l’ère commune et si certaines communautés chrétiennes la célèbrent selon leurs convictions doctrinales, cette Pâques chrétienne pose d’abord un problème d’unanimité et d’authenticité dans le christianisme.
Pour cette première observation, la Pâques chrétienne n’est pas la PESSACH, surnommée Paque juive.
C’est pour cette raison qu'analyser toutes les fêtes chrétiennes telles que Noël, Pâques, Pentecôte, etc., en tant que célébrations dont les dates et le contenu ont été fixés par des conciles ou des assemblées chrétiennes en conformité avec leurs convictions doctrinales et culturelles, et non bibliques. Par conséquent, par un esprit critique, nous découvrons la grande différence entre les fêtes de l’Éternel, leurs origines bibliques hébraïques et leurs portées prophétiques. Par leurs approches définitionnelles, les fêtes de l’Éternel sont des convocations saintes et solennelles selon Lévitique chapitre 23 versets 2-37.
Ces fêtes de l’Éternel sont des convocations saintes et solennelles, car elles sont initiées par Hashem Adonaï, le Créateur de l'univers. Elles sont des convocations parce qu'elles sont convoquées, commandées, initiées par le Créateur unique de l'univers, qui est le Père des esprits et des lumières en sa qualité d'autorité suprême de l'univers entier. Ses fêtes revêtent un caractère obligatoire, non négociable ni modifiable, tel que dit dans Matthieu 5 versets 17-21, Yeshua surnommé Jésus-Christ. Voir aussi Psaume 78 versets 1-8. Ses fêtes de l’Eternel sont solennelles, car elles sont célébrées avec pompe, par des cérémonies bibliques et authentiques, non modifiables, non falsifiables, certifiées et normées par l'autorité officielle non contestable, qui est le Créateur unique de l'univers. Leur authenticité revêt des formes requises dont la vérité ou l'authenticité ne peut être mise en doute, car ordonnée et commandée par le Dieu suprême et unique de l'univers.
La PESSACH, surnommée Paque juive, fait partie de ces solennités, de ces convocations, de ces commandements dont la date, la forme et le fond ne peuvent subir de modification. Voir Matthieu 5 versets 17-21, Exode 12 versets 1-14. C’est la raison pour laquelle toutes les fêtes juives, donc bibliques et non religieuses, sont fixées par le Créateur lui-même. Ces fêtes de l’Éternel sont respectées et célébrées telles qu'ordonnées par la Bible. Voir 1 Corinthiens 11 versets 1-12 où l'apôtre Paul dit : "Imitez-moi comme j'imite le Messie", et je vous loue de ce que vous suivez les traditions de nos pères. Il a dit "tradition de nos pères" et non "instruction de nos parents". Par conséquent, la PESSACH n’est pas la Pâques chrétienne.
Pour parler des traditions des Juifs, les Juifs n'ont pas de traditions comme des coutumes païennes. Lors de la première PESSACH, Exode 12 verset 1 et ses suites : "Ce jour est pour vous le premier des mois de l'année. Vous célébrerez le 14e jour entre deux soirs. Vous immolerez un agneau jeune ayant moins d’un an et vous placerez le sang sur les linteaux des portes." Chaque année, toujours le 14 nissan entre deux soirs, vous célébrerez ce sacrifice. Le lendemain, qui est le 15 nissan,
vous allez fêter la fête des pains sans levain, une cérémonie ayant lieu pendant 7 jours ainsi que le premier jour soit 8 jours. La première célébration a eu lieu en l’an 2448 de l’ère de la création, ce qui correspond à 1212 avant Jésus. C’est cela la tradition des Juifs, cette fête doit être commémorée exactement le 14 nissan. L'année qui a suivi en 2449, Hashem a ajouté le 13 nissan où il devait faire un jeûne pour prier, pour racheter par des dons, par des prières, les premiers-nés, d'où la PESSACH depuis cette date fait 9 jours de prière et ce n’est pas une demi-journée comme le font les chrétiens pour la Pâques chrétienne.
La tradition des Juifs est bien différente du christianisme, c’est que la PESSACH qui a toujours lieu le 14 nissan, c’est 50 jours après la PESSACH que est situé la célébration de chavod. Donc, en fait, toutes les fêtes tournent et sont décomptées à partir de la PESSACH. Au point que les fêtes juives que je dis bibliques sont toujours fêtées à partir du calendrier biblique qui lui-même a été modifié selon Daniel 7 verset 25 par d'autres calendriers, calendrier julien, calendrier grégorien, que les chrétiens suivent au point où ils ne fêtent plus les fêtes aux dates indiquées par le Créateur. C’est pourquoi nous disons que la Pâques chrétienne ne peut être la PESSACH.
Pour conclure, nous voudrions dire que le salut vient des Juifs, Jean 4 verset 24. Yeshua, surnommé Jésus-Christ par les nations, est juif. Il a dit "Je suis la porte des brebis, nul ne vient au Père que par moi. Demeurez dans mes commandements", Jean 4 versets 15-21, Jean 15 verset 10, Matthieu 5 verset 19. Le Créateur unique, celui que nous adorons que les chrétiens adorent s'appelle Dieu d'Abraham, d'Isaac et Dieu de Jacob et non Dieu des Européens ni des Américains. Quand nous quitterons cette terre physique, le paradis s’appelle aussi la nouvelle Jérusalem.
Shalom à vous, je suis votre serviteur Roe Avraham Yoachim TETE, Directeur du Centre d'Étude et de Diffusion du TaNaKh, CEDT
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