À travers ce récit, je partage non seulement la puissance de la prière et de la foi, mais aussi la confirmation que Dieu est souverain et qu’Il intervient dans la vie de ceux qui Lui font confiance, même dans les moments les plus sombres. Que ce témoignage soit une source d’encouragement pour tous ceux qui traversent des épreuves, afin qu'ils sachent que, même lorsque tout semble perdu, la lumière de Dieu peut surgir.

Je rends d'abord grâce à l'Éternel pour avoir envoyé le Centre de Formation du Ministère Pratique (CFOMIP) à Saint-Pédro. Cela a été une immense joie pour moi, car jusque-là, nous n'avions pas les moyens de nous rendre à Dabou ou à Bassam pour des retraites spirituelles. Mais Dieu, dans Sa miséricorde, a permis que le CFOMIP vienne directement à Saint-Pédro, et j'ai béni le Seigneur pour cette bénédiction.

Depuis janvier 2025, j'ai été frappé par une maladie qui m'a dévasté. J'ai essayé tous les traitements possibles, mais en vain. J'ai commencé à perdre du poids de manière inquiétante, même en mangeant beaucoup, je ne reprenais pas de force. Au contraire, je maigrissais davantage. Cela a continué ainsi jusqu'à ce que mes proches me poussent à consulter un médecin.

En juin, j'ai commencé à aller à l'hôpital. Le médecin m'a prescrit plusieurs examens, y compris pour mon cœur, mes poumons, la typhoïde, le paludisme et les reins. Après sept tests, les résultats sont revenus sans aucune anomalie, et le médecin m'a dit qu'il n'y avait rien d'inquiétant. Mais comment cela se faisait-il que je maigrissais alors que les examens étaient normaux? Le médecin m'a prescrit des médicaments, mais dès que j'ai commencé à les prendre, je me suis senti encore plus mal. Mon corps est devenu plus faible, et un côté de mon corps commençait à être paralysé.

Le médecin m'a dit que l'arrêt brusque des médicaments pouvait être dangereux, alors je les ai continués, mais cela n'a fait qu'aggraver la situation. Un autre rendez-vous a confirmé que j'avais un problème de magnésium, mais même ce traitement n'a pas eu d'effet. Aucun des médicaments prescrits ne m'a convenu.

J'ai alors dû vendre une partie de mon champ de cacao de près de 3 hectares pour pouvoir financer mes soins. L'argent partait rapidement, et malgré l'aide de mes proches, de l'église et des amis, la maladie continuait à se développer. J'ai perdu tout espoir.

Ma condition était telle qu'à la nuit tombée, je devais sortir entre sept et dix fois pour aller uriner. Si je mangeais des aliments gras, je m'étouffais et ne parvenais pas à respirer correctement. Mon ventre me faisait terriblement mal, et les nuits étaient devenues un calvaire. Après plusieurs examens et diagnostics, les médecins ont diagnostiqué un diabète, mais d'autres spécialistes ont contesté ce verdict, ne trouvant pas les symptômes classiques du diabète.

Je me sentais de plus en plus désespéré. Ma famille, mes enfants, pleuraient, craignant de perdre leur père. Pendant huit à dix mois, j'ai vécu cette souffrance intense, entre traitements hospitaliers, tisanes et remèdes traditionnels. Je pensais même à la mort, me disant que mon heure était arrivée.

Mais par la grâce de Dieu, un ami m'a informé que le Centre de Formation de Ministère Pratique (CFOMIP) allait organiser une retraite à Saint-Pédro. Ma femme était très inquiète, pensant que j'avais quelque chose contre elle, mais j'ai décidé de tout faire pour y participer. Je n'avais plus rien, pas un sou, car j'avais dépensé tout mon argent pour les traitements. Mais Dieu a œuvré, et un vieil ami m'a remis 5 000 francs. Ce fut un petit miracle.

J'ai aussi reçu un soutien spirituel d'un enfant spirituel qui m'a encouragé à utiliser cet argent pour aller à la retraite. Lorsque je suis arrivé à la gare, j'étais tellement faible que je n'avais même pas la force de prendre un taxi. J'ai dû marcher lentement jusqu'au lieu de la retraite.

Quand je suis arrivé au centre, la servante m'a pris en charge et, plus tard, la responsable du centre est venue me voir. Ce fut à ce moment précis que le Seigneur a commencé à me visiter. La responsable a reçu un message de Dieu disant que quelqu'un transportait sa maladie dans la prison spirituelle. Je doutais au début, mais elle m'a invité à lever la main. Elle m'a alors dit que le mal dont je souffrais était un envoûtement.

Quand elle a commencé à décrire les symptômes de ce mal, j'ai été choqué, car elle a décrit une vieille femme que je connaissais bien dans ma famille. C'était tellement précis que j'étais bouleversé. Elle a prié pour moi, sans même poser les mains sur moi, et a proclamé ma guérison.

Après la prière, j'ai ressenti un changement immédiat. Les douleurs dans mon corps ont disparu. Je n'avais plus de douleur dans les bras, ni dans les jambes, ni dans le ventre. Je suis resté tranquille, un peu incrédule, me demandant si c'était réel ou si c'était juste dans ma tête. Mais le lendemain matin, en me réveillant, je n'avais plus rien. Aucun mal, aucune douleur.

C'est ainsi que je suis allé témoigner publiquement de ma guérison. Dieu m'avait complètement restauré. Je n'avais plus aucune trace de maladie. La guérison a été totale, et je rends gloire à Dieu pour ce miracle.

Le deuxième témoignage que je tiens à partager est que, bien que j'aie été pasteur depuis longtemps, j'avais perdu l'onction, la présence de Dieu dans ma vie. Mais grâce à cette expérience, Dieu m'a renouvelé. J'ai retrouvé la paix et l'onction, et je suis plus fort spirituellement que jamais.
Je rends toute la gloire à Dieu pour ce miracle. Que Son nom soit béni à jamais. Amen.