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TEMOIGNAGES: Date de publication : Samedi 30 Avril 2016 - Source : clicanoo.reCôte d'IvoireMoi, Moussa, ancien imam devenu "héraut de Jésus"![]()
Imam, fils et petit-fils d’imam, Moussa Koné a renoncé à Muhammad pour embrasser la foi en Jésus et se faire pasteur itinérant.
Il est membre du "Ministère de la Bonne Voie" une église appartenant aux assemblées évangélique et pentecôtiste, qu’il a fondée en 1996, chez lui en Côte d’Ivoire. "Elle regroupe une majorité de musulmans convertis comme moi au Christ. Aujour-d’hui nous sommes environ 400 personnes au sein de cette église. Pendant plus d’une dizaine d’années, nous étions tout juste une quarantaine. Les débuts ont été difficiles. D’ailleurs la première église que nous avons construite a été incendiée." Dans la famille de Moussa (Moïse, en français) on est imam de père en fils depuis des générations. Dès son plus jeune âge il a baigné dans une ambiance de dévotion intense et l’étude rigoureuse du Coran. "Mon grand-père, imam, avait 4 femmes qui lui ont donné 40 enfants, dont 13 étaient imams. Mon père l’était aussi et moi-même je le fus pendant une dizaine d’années. Aussi, ma conversion a été très mal perçue. Mon père n’a pas apprécié du tout. Il m’a renié. C’était comme une trahison. Ma mère a, elle aussi, était affectée, mais elle ne m’a jamais rejeté. Mes cousins et mes frères se sont éloignés. C’est seulement au bout de 23 ans que nous nous sommes réconciliés. Ils ont découvert les vertus du christianisme et certains se sont convertis." Dans ces sociétés où marqueurs culturels et religieux sont intimement liés, Moussa a connu le rejet, mais également l’agression à diverses reprises. "Plus d’une fois, on a voulu m’éliminer" raconte-t-il en exhibant de larges cicatrices sur les bras. Mais il avoue n’en vouloir à personne. "J’aime toujours les membres de la communauté musulmane et je crois qu’ils auraient plus de zèle que moi pour Jésus s’ils savaient vraiment qui il est." Son adhésion à la foi chrétienne ne s’est pas faite dans le rejet des autres religions, mais bien dans la conscience de leur unité. Détenteurs de la même dignité humaine, nous sommes tous en chemin vers l’essence de la vérité. Aujourd’hui, semble-t-il, les tensions se sont apaisées, mais le danger n’est pas exclu pour autant. "Je n’ai pas peur ! Je me dis qu’il n’y a rien qui puisse m’arriver en dehors de la permission de Dieu." Il vit l’abandon dans la foi, la vigilance et le discernement. "Je suis confiant, mais je reste prudent quand même !" lâche-t-il dans un grand éclat de rire. D’ailleurs il cultive le rire et la bonne humeur et soutient qu’un chrétien est toujours dans la joie. "Le Coran dit que Jésus est parole de Dieu" "La foi enlève toute angoisse. Bien sûr, nous traversons, tous, des moments difficiles, des peines et des douleurs, mais dans ces instants-là, il faut se dire que tout concourt au bien de celui qui aime Dieu et s’en remettre à sa volonté. C’est ainsi qu’on ne s’effondre pas." Mais pourquoi donc passe-t-on de Muhammad à Jésus ? "J’ai découvert Jésus dans le Coran où il est cité à de multiples reprises. Au fil de mes lectures et de mes interrogations, je me sentais poussé vers la Bible. Parce que, pour moi, le Coran confirme la Bible. D’ailleurs, à la cinquième sourate, les versets 45 à 48 disent qu’après les autres prophètes nous avons donné l’Évangile à Jésus. Le Coran dit que Jésus est parole de Dieu, esprit de Dieu. J’étais soucieux du salut de mon âme. Je voulais aller au Paradis et pour cela, l’Évangile propose la grâce par la foi et non par les œuvres comme le préconise le Coran. Dieu procède ainsi afin que l’homme ne se glorifie pas, comme il est écrit au chapitre II, versets 8 à 10 de l’épître aux Ephésiens. " Invité à La Réunion par "Mission Salut et Guérison" (église locale, membre des Assemblées de Dieu) Moussa Koné affirme haut et fort être "un héraut de Jésus", un missionnaire heureux de parcourir le monde de l’Amérique du nord à l’Europe en passant par l’Afrique, avec la conviction sincère d’être utile aux autres, partageant ses propres découvertes et son expérience personnelle. Pour lui, l’Évangile n’est pas une référence archaïque, mais une parole vivante où se livre une présence. "Je me suis converti à l’âge de 35 ans, j’en ai 63 aujourd’hui et j’ai toujours soif de parler de Jésus. J’ai trouvé ma voie, je veux aider les autres à trouver la leur." Passible de la peine de mort Mentionnée dans le Coran, l’apostasie (al-riddah ou al-irridâd) qui signifie "recul" ou "défection" concerne aussi bien le converti que l’agnostique ou l’athée. Considérée comme une offense suprême dans les états islamiques, "la sortie de religion" concernerait un nombre croissant de musulmans en France aujourd’hui. La jurisprudence sunnite soutient même qu’un apostat doit être exécuté. Certains estiment que si l’apostasie est punie de mort c’est parce qu’elle est associée à une trahison politique dangereuse pour la stabilité d’un état musulman. Des exécutions ont eu lieu au Soudan, en Iran, en Afghanistan et en Arabie Saoudite. Au Maroc, même si l’islam est religion d’État et le roi Commandeur des croyants, le droit ne punit pas explicitement la conversion. Alain Junot retour QUE PENSEZ-VOUS DE CET ARTICLE
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