23 millions personnes risquent d'être suspendus de salaire ou de payer 1 500 € d'amende s'elles ne peuvent prouver qu'elles ont été vaccinées, guéries du virus ou testées négatifs.

Le gouvernement italien a adopté un décret qui impose le passeport Covid-19 à tous les travailleurs du pays, devenant ainsi le premier pays d'Europe à mettre en œuvre une mesure aussi stricte.

Les 23 millions de personnes actives sur le lieu de travail auront besoin d'un « laissez-passer vert » prouvant leur vaccination, un test négatif ou une guérison récente du virus. Elle s'appliquera aux travailleurs de toutes les sphères, y compris aux indépendants .

La restriction entrera en vigueur le 15 octobre et mettra la pression sur les personnes qui n'ont pas été vaccinées. Les travailleurs et les entreprises pourraient être condamnés à une amende pouvant aller jusqu'à 1 500 € si le contrôle du certificat sanitaire n'est pas mis en œuvre.

Les travailleurs qui refusent de suivre la mesure peuvent être suspendus de travail et de salaire après cinq jours, bien qu'ils ne puissent pas être licenciés.

La raison de cette décision, a déclaré le ministre de la Santé Roberto Speranza, est de « nous aider à faire avancer la campagne de vaccination ». Environ 68% de la population a été complètement vaccinée dans le pays.

Depuis août, l'Italie demandait déjà de présenter un tel pass pour accéder aux activités sportives, culturelles et de loisirs. Le certificat est désormais également nécessaire pour accéder aux vols intérieurs et aux trains régionaux.

L'imposition de la mesure sur le lieu de travail devrait générer un débat éthique plus large en Italie et dans le reste de l'Europe.

Evangelical Focus a demandé aux chrétiens évangéliques d'Italie de répondre à cette mesure et mettra à jour cette histoire avec des réactions.

Plus de 130 000 personnes sont décédées des suites de Covid-19 en Italie , qui a été le premier pays à subir les effets du virus en février 2020.

En France , où la vaccination contre le Covid-19 est devenue obligatoire pour les personnels de santé, le gouvernement a annoncé que 3.000 salariés ont été suspendus pour non-respect de la date limite du 15 septembre pour se faire vacciner. 

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