Kaká a témoigné de la manière dont Dieu l'a accompagné tout au long de sa carrière sportive, notamment lors des moments les plus difficiles de sa vie. Selon lui, « La présence de Dieu fait toute la différence dans nos vies. C’est tellement puissant de savoir que Dieu est avec nous, que le Christ est avec nous, que le Saint-Esprit est avec nous chaque jour. » Il a rappelé à l'audience que, en tant que chrétiens, nous sommes des temples du Saint-Esprit et qu'il demeure en nous, peu importe les épreuves, rapporte Guiame.

Kaká a ensuite partagé un événement marquant de sa jeunesse, survenu à l’âge de 18 ans, juste après qu’il ait rejoint l’académie des jeunes de São Paulo. Alors qu’il visitait un parc aquatique, il a eu un accident en descendant un toboggan et a heurté violemment sa tête contre le fond de la piscine. Après avoir reçu des points de suture, il n’a pas ressenti de douleur immédiate. Mais quelques jours après, une forte douleur à la nuque l’a obligé à consulter le médecin du club, qui, après examens, a révélé une grave fracture des vertèbres cervicales.

Le médecin lui a expliqué que la gravité de l'accident était telle qu'il avait échappé à une paralysie. Kaká a été contraint de se mettre au repos pendant trois mois, avec une minerve, en attendant sa guérison. Durant cette période, Kaká a été confronté à l'incertitude de son avenir sportif. « Pourrai-je rejouer ? Dans quelles conditions ? » se demandait-il. C’est alors qu’il a expérimenté une paix divine qui surpassait toute compréhension. Il a témoigné : « Au milieu de toute cette anxiété, de ce doute quant à l'avenir, j'ai ressenti une grande paix. Mais pas une paix liée à la certitude que les choses allaient bien se passer, mais une paix qui dépasse toute compréhension. »

Kaká a ensuite évoqué comment la présence de Dieu dans sa vie lui a permis de connaître des bénédictions, comme son appel en équipe nationale brésilienne pour la Coupe du Monde à l’âge de 20 ans, un rêve qu’il n’avait jamais osé formuler. Il a précisé : « Quand je dis que la présence de Dieu nous bénit, c’est en soi une grande bénédiction. La présence de Dieu est la plus grande promesse que nous ayons. » Il a ajouté que son rêve d’être joueur professionnel à São Paulo, puis de jouer pour l’équipe nationale et de remporter une Coupe du Monde, s’est concrétisé grâce à la bénédiction divine.

L’ancien footballeur a encouragé les hommes chrétiens à avoir confiance en la bonté de Dieu et à savoir que ce dernier connaît nos besoins bien mieux que nous. « Soyez donc assurés que Dieu prend soin de vous ; sa bonté est infiniment plus grande que la nôtre », a-t-il prêché.

Dans son sermon, Kaká a aussi parlé du réconfort que procure la présence de Dieu. Ayant remporté de nombreuses distinctions, dont le titre de Meilleur joueur du monde de la FIFA, Kaká a découvert que malgré la reconnaissance, les trophées et la célébrité, le véritable but de sa vie était de glorifier Jésus Christ. « Mon but n’était pas de m’exalter, bien au contraire. Tout ce que je faisais, je le faisais pour la gloire de Dieu. » Il a rappelé que sa vocation principale était de glorifier Dieu en toutes circonstances, citant l’apôtre Paul : « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, faites tout pour la gloire de Dieu. »

Kaká a également partagé un moment difficile de sa carrière, lorsqu'il a été transféré du Milan AC au Real Madrid. Après un bon début de saison, il a souffert d’une blessure à la cuisse, ce qui l’a écarté des terrains pendant six mois. À son retour, la pression de la performance était immense. « J’ai entamé une lutte acharnée contre moi-même. Les attentes étaient très élevées de la part de tous, des supporters, de la presse. » Cette période de difficulté a affecté son identité. « C'était une période très difficile car j'ai traversé une grave crise d'identité. Je suis passé du statut de meilleur joueur du monde à celui de l'une des pires recrues du Real Madrid. »

Il a révélé que les titres de journaux espagnols, qui le critiquaient, l’avaient profondément blessé. Cependant, il a compris que cette période était essentielle dans sa vie spirituelle. Il a appris que son identité ne devait pas être fondée sur ses performances sportives, mais sur sa foi en Dieu. « Grâce à la présence de Dieu dans ma vie, j’avais la ferme conviction que je n’étais ni le meilleur joueur du monde, ni la pire recrue du Real Madrid. J’étais un enfant de Dieu. »

Kaká a conclu son sermon en affirmant que, pour lui, la présence de Dieu était la clé de son identité. « Reconnaître qui nous sommes en Jésus est très important, car tout ce que nous faisons ensuite découle de la certitude de cette identité. » Il a également insisté sur l'importance de comprendre que sa profession de footballeur était un prolongement de sa véritable identité en Christ, et non la définition de qui il était.

Il a terminé en rappelant que « un homme de Dieu apprécie la présence de Dieu dans sa vie. Ce que j'ai vécu dans ma vie professionnelle a été un privilège, mais la présence de Dieu dans ma vie est bien plus précieuse. »

Kaká, à travers son témoignage, invite chacun de nous à fonder notre identité non pas sur nos réussites ou nos échecs, mais sur notre relation avec Dieu, qui est le véritable fondement de toute bénédiction, paix et stabilité.