L'équipe Afrique de l' Est du groupe de surveillance de la persécution Chrétienne Internationale Conern a interviewé deux pasteurs chrétiens du Sud - Soudan , au nom de The Christian Post, qui étaient tous deux déjà emprisonné au Soudan pour leur foi, et qui ont parlé de la séparation des deux pays en 2011.

«Quand le Sud-Soudan a obtenu son indépendance en 2011 je me suis déplacé avec ma famille à Juba en 2012 afin que je puisse m'établir là-bas", a déclaré le pasteur Michael Yat.

"En 2014, je me suis rendu à Khartoum pour prendre une nouvelle affectation avec l'Église évangélique presbytérienne du Soudan du Sud. Je ne savais pas que le Soudan avait déclaré la guerre contre les chrétiens. Donc, je fus arrêté le deuxième jour après la prédication dans une église de Khartoum. J'ai été mis en prison durant neuf mois ".

Michael a déclaré que le gouvernement soudanais ne veut pas de chrétiens dans le pays, en particulier les croyants qui parlent l'arabe, "parce qu'ils craignent qu'ils peuvent facilement atteindre les musulmans et les gagner à Christ."

Il a ajouté: "Ils ne permettent pas aux pasteurs de tendre la main aux musulmans à Khartoum, au Darfour et dans les monts Nouba. Ce sont des zones dominées strictement par des musulmanes."

Plusieurs pasteurs ont été arrêtés au Soudan au cours des derniers mois, souvent sur des accusations de sécurité nationale fabriquées. Des groupes comme le Centre américain pour le Droit et la Justice ont commencé des pétitions mondiales appelant à la liberté des pasteurs, comme la campagne en cours pour le révérend Hassan Abduraheem, qui a été condamné à 12 ans de prison pour sa foi.

La semaine dernière, quatre autres chrétiens ont été arrêtés sur les accusations de détruire un signe indiquant la propriété musulmane d'une école appelée l'École évangélique du Soudan.

Alors que les chrétiens ont été libérés sous caution, ICC (International Christian Concern) a noté qu'ils sont confrontés à des défis difficiles à récupérer leur école, avec le gouvernement luttant contre les tentatives de prise de contrôle du Soudan par l'église évangélique presbytérienne.

Le gouvernement de Khartoum a également ordonné la démolition de dizaines d'églises, harceler les membres de l'église et en menaçant les chrétiens étrangers d'expulsion, a ajouté ICC, avec des fonctionnaires de l'État qui ont ordonné la destruction d'au moins 25 bâtiments de l'église en début Février.

Le gouvernement aurait affirmé que les églises situées dans la localité Sharq al Neel (région de l'Est du Nil) de Khartoum du Nord ont été construites sur des zones terrestres destinés à d'autres usages, mais les dirigeants chrétiens ont fait remarquer que les mosquées dans la même zone ont été épargnés l'ordre de la démolition .

Portes ouvertes a avertit que le régime autoritaire du gouvernement a presque entièrement réduit la liberté d'expression, et a alimenté la division ethnique et religieuse, opposant Arabes contre Africains, et les musulmans contre les chrétiens minoritaires.

Le révérend William Devlin, un pasteur américain qui était à Khartoum quand les pasteurs ont été libérés, a dit a CP au moment où les chrétiens "prié et jeûné" pour leur liberté.

"Ma prière continue pour mes amis et collègues du gouvernement soudanais est qu'ils permettent la liberté religieuse de prospérer et de permettre à tous les Soudanais de toutes confessions à exprimer publiquement leur foi et que les chrétiens, une minorité à Khartoum, seraient autorisés à adorer librement ", a déclaré Devlin.

La Rédaction