«J’ai pu réaliser mon rêve très tôt, celui d’être un footballeur professionnel. Et cela a fait que je suis très vite devenu populaire, avoir de l’argent. Et le monde qui est lié au football s’est très vite ouvert à moi. Etre populaire vous ouvre des portes qui ne sont pas forcément bonnes. Les vices, la perversité, la débauche, la pornographie, la masturbation…», raconte ouvertement l'ancien milieu de terrain du FC Nantes, où il a été finaliste de la coupe de la ligue en 2004.

"On m'a demandé de sacrifier mon fils"

Mais au-delà du vice, il explique qu'il a vécu une conversion à Jésus-Christ lorsqu'il a commencé à prendre conscience qu'il était très dangereux de fonder sa réussite sur des "pratiques insoupçonnables". Comme il le confie : "à un moment donné je me suis senti exclave de ces choses. J’avais bâti ma vie sur le football, ma personnalité était fondée sur le foot, mon identité était le foot. Et il est arrivé à un moment de ma vie où tout cela a commencé à basculer tout autour de moi.

Et j’ai commencé à avoir des problèmes de santé, certes pas graves mais juste suffisants pour m’empêcher de jouer. J’ai même eu des pensées de suicide. Dans le monde occulte on m’a demandé de sacrifier mon fils. Mais il y a eu une force en moi que je ne pouvais pas expliqué en ce moment qui m’a amené à dire non".

Finalement, c'est grâce à une amie chrétienne que l'ex-coéquipier de Didier Drogba va trouver la lumière : "aujourd’hui je suis heureux d’appartenir au Seigneur. Ma vie c’est Christ, au fond de moi c’est Christ, mon identité c’est Christ. Ce n’est pas médiatisé mon transfert mais j’ai été transferé à un prix inestimable du royaume des ténèbres au Royaume des lumières au prix du sang de Christ. Je suis vraiment très heureux d’appartenir à la famille de Christ".

Paul OHLOTT