Le pasteur Aloysius Bugingo de la Chambre des ministères de prière à Kampala a ordonné que des Bible  Bonne Nouvelle et de la version du King James soient brûlées parce qu'ils ont utilisé les mots «Esprit Saint» au lieu de «Saint-Esprit».

Cette action, qui s'est déroulé en fin de semaine pascale, a choqué plus d'un à Kampala. Pour beaucoup cela constituait une insulte au christianisme affirment les médias locaux.

"Nous condamnons l'acte dans les termes les plus forts possibles", a déclaré l'évêque Herman Sentamu, chef de l'église Pâque, un grand groupe pentecôtiste en Ouganda, lors d'une interview téléphonique mercredi 26 avril.

Le Saint-Esprit et l'Esprit Saint sont des termes interchangeables pour la troisième entité de la Trinité chrétienne composée de Dieu, du Fils et de l'Esprit Saint. À la fin du 19ème et au début du 20ème siècle, le terme «Esprit Saint» a été largement utilisé et est maintenant préféré par de nombreux chrétiens.

Le pasteur avait recueilli les Bibles de sa congrégation de 6 000 membres et les a mis au feu . Il a également décrié le fait que  les mots "jeûne" et "Quai" avaient été supprimés des livres sans explication.

Bugingo aurait déclaré à ses disciples que les Bibles en question étaient l'œuvre de "adorateurs du diable" et ne devraient donc pas utilisées par les chrétiens. Le pasteur ne s'était pas prononcé sur le cas des personnes qui brulaient les bibles en défiance à Dieu. Il avait même annoncé qu'il lancerait sa propre maison d'édition pour corriger ce qu'il appelait être une erreur.

Dimanche, un article sur sa page Facebook de l'église a déclaré que l'église croyait au Saint-Esprit mais pas à l'Esprit Saint.

"Nous proclarons la vérité jusqu'à la fin de ce monde", dit le message.

La Société biblique de l'Ouganda a déclaré qu'elle cherche des preuves et peut demander des poursuites judiciaires contre le pasteur.

"Lorsque vous entendez quelqu'un a brûlé des Bibles, c'est comme un enterrement", a déclaré Simon Mukhama, secrétaire général de la Société biblique de l'Ouganda.