Depuis la petite colline qui surplombe le temple Beraca de l’Union Missionnaire de la Nouvelle Alliance de Côte d’Ivoire (UMNACI), les sonorités qui se font entendre annoncent un culte spécial en ce dimanche 12 février 2017
Une fois dans le temple, les chants du groupe musical, paré de ses plus beaux vêtements, se mêlent aux couleurs de la décoration faite de jaune or. On voit également que cinq fidèles sont joliment vêtus dans un uniforme différemment, la suite du culte nous situera.
Cette atmosphère joyeuse, festive et céleste n’est que la partie externe de l’iceberg de la célébration de l’action de grâce 2017 de l’église Beraca sur le thème central « la reconnaissance ».Qui d’autre que le pasteur Silué Zana, principal de l’église pour connecter le peuple avec la parole de Dieu. C’est dans le livre de Psaumes 56 : 13 que l’homme de Dieu a tiré son enseignement.
Le texte est une supplication de David à Dieu lorsque sa vie était menacée par les philistins. Il lui promet d’honorer les vœux qu’il lui a faits en lui offrant des actions de grâces.
Pour le pasteur Zana, l’action de grâce est un symbole pour son église qui représente l’action de Dieu pour nous : « Nous apportons des choses, mais Dieu a été le premier à nous donner…don de la vie, don de son fils et d’une partie de lui sans garantie »
Il y a des choses dans notre vie, tant qu’elles ne sont pas menacées n’ont aucune importance pour nous, car David a vu que sa vie était en danger avant de réagir à sa promesse.
«Nous sommes très peu reconnaissants à Dieu » a déploré le pasteur Zana. « Quand on a l’air, pensons à ceux qui ont besoin d’un appareil pour respirer. Quand on est rassasié, pensons à ceux qui ont faim. Combien de fois disons-nous merci a Dieu » a-t-il exhorté.
La respiration est un don quotidien que le Seigneur renouvelle chaque jour et il n’a pas manqué de le signifier : « A travers notre respiration Dieu nous montre que nous sommes des mortels donc disons merci à Dieu ». Il a par ailleurs assimilé la respiration à une sorte de séparation du corps avec l’âme quand l’homme expire.
Le pasteur Silué Kuhen a par ailleurs invité le peuple à être toujours reconnaissant « Nous n’avons rien mérité mais nous avons tout par grâce. Même si tu te caches dans le fonds de la terre, si la mort te cherche, elle va t’atteindre. On n’est jamais assez prudent. C’est Dieu qui nous garde. Que la reconnaissance soit un mode de vie pour nous» a-t-il conclu.
A la suite de son message. On a compris pourquoi cinq personnes avaient en quelque sorte été mis a part. Il s’agissait de « doyens » de l’église qui devaient être ordonnés anciens pour certains et diacre pour d’autres.
Recevant chacun un pin en croix, un diplôme et le décret d’ordination, chaque impétrant s’est engagé à respecter la charte.
Tout l’espace a ensuite été laissé à la pratique de l’action de grâce. Le corps pastoral, les femmes, les jeunes, les travailleurs et même les enfants ont apporté des biens en nature et numéraires, non sans esquiver des pas de dans endiablés.
C’est sur une note festive et un copieux repas que la célébration de l’action de grâces 2017 a pris fin.
Ahopol
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