Le pasteur Eduardo Alexande Carvalhaes Ribeiro a récemment partagé son expérience après cinq années d'évangélisation en Tanzanie, où il continue de voir les fruits de son travail. Dans une vidéo, il a eu l'honneur d'assister au baptême de plusieurs membres de la communauté locale, déclarant : « C'est un miracle. »


En tant que coordinateur de l'Alliance Ministérielle Mondiale (GMA), Eduardo a baptisé des villageois de la tribu Maasaï, un groupe ethnique d'Afrique. La cérémonie a attiré de nombreux spectateurs, et à travers une piscine improvisée, il a guidé les participants dans une déclaration publique de leur foi en Jésus. « Après cinq ans, les Maasaïs sont baptisés. C'est un miracle, Dieu est fidèle », a-t-il écrit sur Instagram, rapporte Guiame.

Eduardo a expliqué que les Maasaïs ont entendu l'Évangile pour la première fois en août dernier. Lors de cette rencontre, il a prêché et distribué des Bibles dans leur langue maternelle, touchant ainsi des personnes de tous âges. Bien que beaucoup ne sachent pas lire, il a souligné qu'il existe de nombreux témoignages de personnes analphabètes ayant reçu le don de lire la Bible.

En novembre 2023, Eduardo a célébré le premier baptême en Tanzanie, malgré les défis liés au manque d'eau. Les habitants ont fait preuve de créativité en recouvrant le sol de plastique pour créer une mare de boue, permettant ainsi aux nouveaux convertis de proclamer leur foi. Ce jour-là, 11 Maasaïs ont été baptisés.

Lors de cette cérémonie, le pasteur a évoqué le début de sa vocation : « À 16 ans, j'ai entendu une chanson d'un groupe américain appelé "First Call". Je l'ai chantée sans savoir qu'elle était dans la langue de ces gens. Aujourd'hui, j'ai la chance de les baptiser ; c'est inexplicable d'être utilisé par le Père. »

Sur Instagram, Eduardo a partagé des photos de ses actions d'évangélisation en Tanzanie et a encouragé les chrétiens à vivre des expériences interculturelles. « Je crois que chaque responsable ministériel devrait vivre au moins une expérience interculturelle. Cela permet de découvrir une culture différente de la sienne. Ce n'est pas seulement un appel, mais un moyen d'accélérer la maturité du Royaume », a-t-il affirmé.

Il a ajouté : « C'est sur le terrain d'une autre culture que nous trouvons une Église sans murs, unie au nom de Jésus, et non par des dénominations. C'est là que notre gratitude grandit face aux besoins des autres, nous rendant plus sensibles à l'action au-delà des murs de notre groupe. Je continue à me battre pour des ressources qui touchent les nations ! »

Enfin, il a exhorté l'Église : « Si vous lisez ceci, agissez ! Vous n'avez pas besoin de vous appauvrir pour aider les nations, faites simplement quelque chose. Tout ce que nous avons appartient à Lui, et nous devons le gérer pour toucher les gens en Son nom. »

Eduardo a également rappelé que Jésus était un missionnaire qui a vécu une expérience interculturelle. « Il a apporté la Bonne Nouvelle, du pain et du poisson. Planifiez votre année 2026 en intégrant au moins un pas dans une autre culture. »

En 2021, la Tanzanie était classée 57e sur la liste des pays à surveiller, où les disciples du Christ, notamment les ex-musulmans, font face à des attaques physiques et morales pour les inciter à renoncer à leur foi. Les églises subissent également des pressions, et l'Église tanzanienne doit faire face à des défis internes, tels qu'une connaissance insuffisante de la Bible et des divisions entre croyants. Cependant, un point positif est l'augmentation du nombre de chrétiens dans la région du Nord-Ouest, selon Open Doors. 

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