Dans un monde où une grande partie de la population est déjà collée à son téléphone ou à son ordinateur, une nouvelle révolution technologique se profile à l'horizon : l'implantation d'interfaces cerveau-ordinateur permettant une connexion permanente à Internet. Apple, en collaboration avec une société technologique relativement discrète appelée Synchron, travaille sur un implant cérébral capable de contrôler des appareils numériques par la seule pensée. Imaginez contrôler votre iPhone ou MacBook sans toucher à aucun écran, simplement avec l'esprit. Bien que cela puisse paraître une idée farfelue, ce partenariat suggère que nous pourrions y arriver bien plus tôt que prévu.


Synchron, soutenue par de grands noms comme Jeff Bezos et Bill Gates, développe un dispositif appelé Stentrode, qui permet de piloter des appareils numériques sans clavier ni souris. Contrairement à des technologies similaires, comme celle de Neuralink, l'implant de Synchron n'est pas directement inséré dans le cerveau. Il est plutôt installé au-dessus du cerveau, dans la veine jugulaire, et utilise des électrodes pour capter les signaux cérébraux afin de naviguer sur un écran ou sélectionner des icônes, rapprte Charismanews.

Cette avancée, bien que prometteuse, soulève des questions fondamentales sur la direction que pourrait prendre notre société. Le Stentrode est une véritable révolution, explique Tom Oxley, le PDG de Synchron. Son implantation dans un vaisseau sanguin au lieu du cerveau même évite des interventions chirurgicales invasives. En revanche, une fois placé, il permet à l'utilisateur de contrôler des appareils numériques comme s'il était équipé de Bluetooth… mais pour le cerveau.

Mais est-ce que cette technologie, censée faciliter la vie, ne nous pousserait-elle pas vers une société dystopique, une sorte de "prison numérique" où nous serions connectés à Internet en permanence, et où ceux qui choisissent de ne pas participer seraient inévitablement exclus ? Les lunettes d'IA de Meta, des dispositifs capables de collecter des données sur notre environnement, de traduire des langues et de reconnaître des visages, arrivent bientôt, et beaucoup de gens les porteront sans même que vous le sachiez.

Imaginez un monde où chaque action, chaque interaction, est surveillée par des caméras et des microphones dissimulés dans des lunettes. Un monde où la vie privée n'existe plus, où tout est filtré et réécrit par des algorithmes. Bien sûr, ce type de surveillance pourrait sembler inoffensif dans un premier temps, mais les implications sont profondes. Les lunettes IA de Meta, capables d’interpréter en temps réel tout ce qui vous entoure, ne se contenteront pas d’observer. Elles analyseront, filtreront et réécriront la réalité.

En parallèle, les monnaies numériques, déjà en pleine expansion, s'imposent comme un autre facteur de contrôle. Le gouverneur de la Banque centrale européenne, Philip Lane, a récemment souligné la nécessité de développer un euro numérique pour concurrencer des systèmes de paiement comme Apple Pay et Google Pay. Cette évolution met en lumière une inquiétude : un monde où chaque transaction pourrait être tracée et contrôlée, où tout citoyen pourrait se retrouver dans une situation de dépendance totale aux technologies numériques. Imaginez un système où, si vous devenez "indésirable", vos privilèges numériques sont suspendus, vous rendant incapable de participer à la société.

Alors, comment survivriez-vous dans un tel monde ? Un monde où, pour acheter, vendre, travailler, ou même accéder à vos finances, vous devez être "connecté" ? L'ère des paiements numériques est déjà bien avancée, et la question qui se pose est : jusqu'où sommes-nous prêts à aller avant de perdre complètement le contrôle sur nos vies ?
 

retour